lundi 30 janvier 2012

Merci à touTEs les participantEs

Merci à toutes les personnes qui ont participé au colloque "Violence et santé mentale; les défis de l'intervention et de la prévention" les 24 et 25 janvier 2012 au Château Royal de Laval.

Tous vos commentaires seront lus et pris en considération par le comité scientifique, par le conseil d'administration ainsi que par les membres de la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval.

Pour les personnes qui souhaitent télécharger les présentations Power Point présentées dans le cadre du colloque, vous les trouverez ici.

Sinon, nous vous rappelons que vous pouvez visiter le blogue de la Table et de participer activement à la réflexion collective en lien avec les problématiques de violence conjugale et d'agressions à caractère sexuel.

Au plaisir de vous revoir!

jeudi 1 décembre 2011

Dangerosité psychiatrique, il est possible de prévenir la violence

La santé mentale peut-elle expliquer les manifestations de violence? Si oui, jusqu'où? Sinon, comment l'expliquer? Voici une question qu'on pose à notre panel qui sera présent le 25 janvier prochain!


Une étude a été diffusée cet été et propose une réponse à cette question en indiquant que la santé mentale explique moins de 5% des manifestations de violence dans la population générale. Voici le texte complet ici

Auteure: Anne Leblanc

En France, 1 % des personnes souffrent de troubles schizophréniques, 1 % de troubles bipolaires et, ensemble, ces malades sont à l'origine de 3 à 5 % des cas de violence. C'est par ces chiffres que le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de laHaute Autorité de santé (HAS), a commencé à présenter les conclusions de la commission d'audition sur la dangerosité psychiatrique et les recommandations destinées à améliorer le repérage des patients atteints par ces deux pathologies et à risque. Saisie par le ministère chargé de la Santé, la HAS a organisé une audition publique le 10 décembre dernier afin de fournir aux professionnels de santé un état des connaissances objectif et rigoureux, pour les aider à anticiper la survenue d'actes violents par une prise en charge adaptée.

"Toutes les personnes souffrant de troubles mentaux graves ne sont pas violentes et toute violence n'est pas attribuable à la maladie mentale", a insisté le Pr Jean-Louis Senon, psychiatre au CHU de Poitiers et président de la commission d'audition. Certes, selon les 800 à 900 études internationales de haut niveau disponibles (dans lesquelles la France est bien peu présente), les personnes souffrant de troubles mentaux graves sont 4 à 7 fois plus souvent auteurs de violence que celles sans pathologie mentale, mais elles ne sont que rarement à l'origine d'actes graves (environ un homicide sur vingt).

Rupture des soins

Tous les spécialistes affirment que le risque est surtout augmenté en cas d'existence concomitante d'une consommation d'alcool ou d'autres substances psycho-actives - notamment de cannabis - et d'un trouble de la personnalité antisociale. Sinon, il n'est "que" deux fois supérieur à celui des personnes sans trouble mental. En revanche, la violence (verbale et/ou physique) dont ces malades sont eux-mêmes l'objet est méconnue. Or ils en sont 7 à 17 fois plus souvent victimes que les autres.

Les conclusions de l'audition publique soulignent la nécessité de connaître et de repérer systématiquement les facteurs de risque chez les malades souffrant de troubles de l'humeur ou schizophréniques comme les antécédents de violence commise ou subie notamment dans l'enfance, la précarisation, les difficultés d'insertion sociale et l'isolement. Mais un des éléments les plus fréquemment retrouvés est une rupture des soins ou un défaut d'adhésion au traitement.

L'aide de la famille

"Il faut longtemps pour admettre la maladie et la nécessité de se traiter à vie", souligne le Pr Senon, qui a également insisté sur la nécessité pour les patients d'être suivis par des professionnels capables d'identifier les signes d'alerte pouvant faire craindre la survenue prochaine d'actes violents. Donc par des équipes compétentes et dont la composition ne change pas trop souvent, ce qui n'est manifestement pas toujours le cas, loin de là !

En cas de troubles schizophréniques, les soignants doivent être attentifs à un délire paranoïde, avec injonction hallucinatoire, à des idées délirantes de persécution avec dénonciation d'une personne considérée comme persécutant le malade (car elle est alors en réel danger), à des idées délirantes de grandeur ainsi qu'à des menaces écrites ou verbales pouvant évoquer un scénario de passage à l'acte contre le persécuteur supposé. Parfois, l'entourage familial repère ces signaux, mais ce n'est pas toujours le cas, car le malade peut, au contraire, se montrer particulièrement calme chez lui, voire rassurant pour son entourage qui croit à une embellie et tombe ensuite de haut.

lundi 28 novembre 2011

Le Réseau canadien pour la santé des femmes tente d'établir des liens entre violence, traumatisme et santé mentale

Source: Réseau canadien pour la santé des femmes http://www.cwhn.ca/fr/node/41626


Tiré du Groupe de travail ad hoc sur les femmes, la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie
La violence et les traumatismes, notamment la violence faite aux enfants, les sévices sexuels et la violence au foyer sont courants au Canada, où l’on estime que près de la moitié des femmes et le tiers des hommes ont vécu au moins un épisode de violence sexuelle ou physique. Bien que la violence familiale touche aussi bien les garçons que les filles, quatre victimes d’agression sexuelle en milieu familial sur cinq (79 %) sont des filles.
Dans The Connection Between Violence, Trauma and Mental Illness in Women, Heather Pollett écrit que la relation entre traumatisme et santé mentale est complexe. Toutes les personnes qui ont subi de mauvais traitements, que ce soit dans l’enfance ou à l’âge adulte, ne développent pas obligatoirement une maladie mentale. De même, toutes les personnes qui ont reçu un diagnostic de maladie mentale n’ont pas nécessairement vécu de sévices. Pourtant, la recherche a établi une importante association entre traumatisme, violence et santé mentale. Les personnes ayant rapporté des sévices physiques pendant l’enfance affichent des taux significativement plus élevés de troubles anxieux, de dépendance à l’alcool et de comportements antisociaux. Elles sont aussi plus à risque de présenter au moins un trouble que les personnes qui n’ont pas de tels antécédents.
Antécédents de mauvais traitements pendant l’enfance
Les recherches menées par H. MacMillan et al. (2001) ont révélé que les femmes qui avaient subi des sévices physiques présentent « des taux de dépression majeure et d’abus de drogues illicites ou de dépendance à vie beaucoup plus élevés que les autres ». Cette association n’a pas été relevée chez les hommes. Chez ces derniers, la prévalence de troubles avait tendance à être plus élevée chez ceux qui avaient rapporté avoir été victimes de sévices sexuels, mais seulement en association avec une dépendance à l’alcool. La relation entre des antécédents de sévices physiques pendant l’enfance et une psychopathologie à vie (maladie mentale ou troubles mentaux) varie donc grandement en fonction du sexe. Une relation semblable a été établie entre des antécédents de sévices sexuels pendant l’enfance et une psychopathologie à vie.
Des études épidémiologiques ont également montré que chez les personnes exposées à la violence, le risque de développer des troubles de stress post-traumatique est environ deux fois plus élevé chez les femmes, et que celles-ci présentent souvent toute une série de symptômes caractéristiques désignés par le terme d’« état de stress post-traumatique complexe ». Parmi les facteurs de vulnérabilité, on compte le fait que les femmes sont plus à risque d’être exposées à des comportements violents, aux influences de la société, au caractère sexospécifique attribué aux expériences traumatiques et aux influences hormonales.
Les raisons de taire son passé
Les raisons pour lesquelles les hommes et les femmes ne parlent pas de leurs traumatismes personnels, notamment de la violence sexuelle qu’ils ont subie pendant l’enfance, sont variées. Des études montrent que les hommes hésitent à raconter leurs expériences passées parce qu’ils ont peur d’être considérés comme homosexuels et comme victimes. Pour leur part, les femmes éprouvent des sentiments conflictuels de responsabilité, car elles ont souvent l’impression que celle-ci sera rejetée sur elles ou qu’on ne les croira pas.
Effets de la violence et traitement
Pour les femmes, les problèmes les plus couramment associés à l’expérience de la violence sont notamment : la dépression, l’anxiété, les troubles de stress post-traumatique, les troubles de la personnalité, les troubles dissociatifs de l’identité, les psychoses et les troubles de l’appétit. Chez les hommes, de mauvais traitements pendant l’enfance ont été associés à des problèmes de consommation d’alcool. Les femmes font trois à quatre fois plus de tentatives de suicide que les hommes (quoique les hommes réussissent plus souvent que les femmes). L’Association canadienne pour la santé mentale (Ontario) relève qu’il existe une corrélation importante entre l’expérience de sévices sexuels et le nombre de tentatives de suicide au cours d’une vie; elle est deux fois plus forte chez les femmes que chez les hommes.
Heather Pollett écrit que les traitements en santé mentale proposés aux victimes de violence, à l’image des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, reposent principalement sur un modèle biomédical (axé sur les facteurs biologiques et génétiques de la santé mentale plutôt que sur des déterminants sociaux tels que la pauvreté, le logement, la stigmatisation et les expériences de violence passée). Les femmes nécessitant des services de santé mentale reçoivent souvent un diagnostic et un traitement inadéquats ou se voient refuser l’accès à ces services parce que leur comportement est soit mal compris, soit stigmatisé.
L’auteure écrit aussi que le diagnostic de trouble de la personnalité limite (borderline), par exemple, concerne des femmes trois fois plus souvent que des hommes. Les femmes ayant reçu ce diagnostic risquent de traverser des crises et de recourir aux ressources de santé plus souvent que les hommes, car le trouble de la personnalité limite est considéré comme difficile à traiter. On a démontré que le fait de ne pas reconnaître les traumatismes comme facteur est susceptible de faire augmenter le risque de violence ou même de suicide chez les femmes atteintes de ce trouble. Un mauvais diagnostic et un traitement inapproprié peuvent aussi renforcer des comportements autodestructeurs comme l’utilisation de drogues et d’alcool.
Comportements criminels violents
Les hommes et les femmes souffrant de problèmes de traumatisme, de santé mentale et de toxicomanie et dont la prise en charge est inadéquate risquent de passer entre les mailles du filet et de se retrouver dans le système pénal. Selon une étude, la relation de cause à effet entre les mauvais traitements et le délaissement au cours de l’enfance et les comportements criminels violents suit une évolution différente chez les hommes et chez les femmes. Chez les hommes, ces facteurs ont un effet direct sur l’agressivité, mais aussi un effet indirect, dont l’alcool; chez les femmes, par contre, on n’a relevé qu’un effet indirect.
Au Canada, 82 % des femmes qui purgent une peine fédérale ont rapporté avoir subi des sévices sexuels ou physiques par le passé; ce taux atteint 90 % chez les femmes autochtones. La Société Elizabeth Fry rapporte que les femmes qui purgent une peine fédérale sont plus nombreuses que les hommes à avoir reçu un diagnostic de maladie mentale et que leurs problèmes tendent à être différents. Par exemple, les femmes incarcérées dans des établissements correctionnels fédéraux présentent un taux plus élevé d’automutilation et de tentatives de suicide que leurs homologues masculins.
Consommation de drogues
La consommation de drogues et les problèmes de santé mentale coexistent fréquemment chez les femmes qui ont connu des épisodes de violence, de traumatisme et de sévices. Ces facteurs se conjuguent et se renforcent mutuellement souvent de manière complexe et indirecte. Pour bon nombre d’entre elles, la consommation de drogues est une façon de faire face aux agressions et aux traumatismes infligés aux femmes. Dans Gender does matter: Coalescing on women and substance use,Nancy Poole rapporte que les problèmes d’alcool seraient jusqu’à 15 fois plus importants chez les femmes victimes de violence aux mains d’un partenaire sexuel que dans la population en général. Cependant, les prestataires de services et les responsables des politiques n’ont pas toujours pris les mesures nécessaires face à ces constats. Souvent, les organismes de lutte contre la violence familiale et les agressions sexuelles n’offrent pas de services aux femmes aux prises avec des problèmes de consommation, ce qui ajoute à leur vulnérabilité. Quant aux services spécialisés dans le traitement de la toxicomanie, il leur reste à intégrer les connaissances actuelles sur les traumatismes, à fournir de l’information sur leur importance dans le processus de rétablissement et à offrir des programmes individuels et de groupe.
Modèles de soins efficaces
L’absence de réponses sexospécifiques aux problèmes conjugués de la violence, du traumatisme, de la toxicomanie et de la santé mentale entraîne des coûts importants pour les services. Les victimes de traumatismes, hommes et femmes, sont susceptibles de surutiliser les salles d’urgence et les services d’hospitalisation psychiatrique ou de se retrouver dans le système pénal, conséquence d’un contexte non réceptif aux symptômes qu’ils éprouvent, qu’il s’agisse de santé, de politiques ou de programmes. Selon une étude, les femmes victimes de traumatismes sexuels durant l’enfance sont plus susceptibles de recourir aux services d’urgence. Ces visites représentent un coût annuel supérieur par rapport aux femmes non victimes; même lorsqu’on exclut les coûts liés aux soins de santé mentale, le coût des soins de santé reste élevé. De plus, tout indique que les femmes adultes victimes de traumatismes sexuels utilisent beaucoup plus les services de santé (visites plus nombreuses chez le médecin et coûts des services ambulatoires plus élevés) lorsqu’on les compare aux femmes victimes d’autres formes de violence.
L’application d’une analase des influences du genre et du sexe a permis aux réseaux de santé de mettre au point des modèles éprouvés afin de proposer des soins efficaces, intégrés et sexospécifiques aux femmes et aux hommes aux prises avec des problèmes liés à la violence, aux traumatismes, à la toxicomanie et à la santé mentale. Selon une étude (Women, Co-occurring Disorders and Violence Study, financée par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration des États-Unis), les services intégrés qui offrent aux femmes un soutien sexospécifique et spécialisé, axé sur l’ensemble de ces problèmes, sont plus efficaces que les autres. En effet, ils favorisent davantage le rétablissement que les services habituels et leur prestation ne coûte pas plus cher. Les programmes sexospécifiques et sensibles à la culture proposés par la Warriors Against Violence Society de Vancouver en sont un exemple. Dispensés avec efficacité et compassion, ils ont aidé des hommes, des jeunes et des familles autochtones à reconnaître les causes profondes de la violence faite aux femmes et aux enfants au sein de leurs communautés et à réagir.
Le Groupe de travail ad hoc sur les femmes, la santé mentale, les maladies mentales et la toxicomanie est coordonné par le Réseau canadien des femmes et les Centres d’excellence pour la santé des femmes. Il réunit des chercheuses, des représentantes d’ONG et des intervenantes communautaires de première ligne actives dans le domaine de la santé mentale, des maladies mentales et de la toxicomanie chez les femmes au Canada.
Pour de plus amples renseignements, consultez le rapport intitulé Les femmes, la santé mentale, les maladies mentales et la toxicomanie au Canada : tour d’horizonsur le site Web du Réseau canadien de santé des femmes à : www.rcsf.ca

jeudi 24 novembre 2011

En France aussi on se questionne sur les liens entre violence et santé mentale...


Crime violent et maladie mentale : l'alcool et la drogue mis en causeÉcrit par Droit-medical.com
Vendredi, 10 septembre 2010 10:40
L'irresponsabilité pénale pour cause de maladie mentale fait régulièrement débat ces dernières années au sein de la société française. L'opinion publique et la famille de la victime ont souvent du mal à comprendre que l'auteur d'un crime puisse ne pas être jugé, et donc condamné, parce que des experts ont émis un avis sur un trouble psychologique ayant affecté l'accusé au moment des faits. Des experts dont la crédibilité souffre à chaque fois qu'un patient, ayant échappé au statut de criminel grâce à eux, récidive à sa sortie du lieu d'internement où il avait été placé et alors qu'il est toujours sous traitement.

Même si les textes ont évolué en 2008 avec la loi n° 2008-174 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental, le sentiment d'injustice n'a pas totalement disparu. Il faut rappeler que depuis l'adoption de cette loi, il est prévu, qu'en cas d'abolition du discernement d'une personne inculpée, la chambre d'instruction rende, en audience publique, un arrêt de déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Les juges ne peuvent plus notifier simplement un non-lieu. L'infraction ou le crime doivent être reconnus comme tels, en audience publique, devant la chambre de l'instruction qui prononce l'irresponsabilité. Cette mention est inscrite au casier judiciaire et cette décision peut être assortie de mesures de sûreté telles que l'hospitalisation psychiatrique d'office.

La loi du 28 février 2008 prévoit aussi l'enfermement dans un centre socio-médico-judiciaire des condamnés estimés dangereux. Les personnes à l'encontre desquelles est prononcée une peine de 15 ans ou plus, pour meurtre, assassinat, torture, acte de barbarie ou viol sur mineur et majeur peuvent être, à l'issue de leur peine, enfermés dans un centre de rétention. Une prise en charge sociale et médicale leur est proposée. Cette « mesure de rétention » est prononcée par une commission pluridisciplinaire composée d'experts (psychiatres, psychologues, préfets, magistrats, avocats, victimes, etc.) chargée d'évaluer le condamné un an avant la fin de sa peine. La décision de rétention est valable un an et peut être prolongée indéfiniment.
Dans ce contexte, il est intéressant de se pencher sur deux études réalisées par des chercheurs de la prestigieuse université d'Oxford en collaboration avec leurs confrères suédois. Selon ces travaux, publiés en mai 2009 dans le JAMA et en septembre 2010 dans la revue Archives of General Psychiatry, les crimes violents chez les personnes souffrant de troubles mentaux seraient dus davantage à des abus de drogues et d'alcool qu'à des facteurs inhérents à la maladie. L'auteur de cette étude, le docteur Seena Fazel, explique dans le BMJ que « Ces résultats ont des implications importantes pour la stigmatisation entourant la maladie mentale, car ils montrent que les patients psychotiques n'abusant pas de l'alcool ou de drogues ne sont pas plus violents que les autres [que la population générale, NDLR]. » Pour les malades bipolaires, le risque de commettre un crime n'est pas plus élevé chez les patients qui n'abusent pas de l'alcool ou qui ne consomment pas de drogues que chez les personnes en bonne santé. Pour les schizophrènes, il ne l'est que très légèrement dans les mêmes conditions, alors qu'il est six à sept fois plus élevé en présence d'alcool ou de drogue.
Même si pour d'autres spécialistes l'effet de l'alcool ou de la drogue n'explique pas tout, le docteur Fazel, un brin provocateur, estime qu'il est plus dangereux de passer devant un bar tard le soir qu'à côté d'un hôpital psychiatrique...
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LOI n° 2008-174 du 25 février 2008
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT0000181627...
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Schizophrenia, Substance Abuse, and Violent Crime
JAMA. 2009;301(19):2016-2023.
http://jama.ama-assn.org/cgi/content/full/301/19/2016
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Vol. 67 No. 9, September 2010
Bipolar Disorder and Violent Crime
New Evidence From Population-Based Longitudinal Studies and Systematic Review
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The abstract/extract view of this article is free.
Access to the full text of this article requires a subscription or payment.
http://www.bmj.com/content/341/bmj.c4909.full

mardi 22 novembre 2011

Femmes, violence et santé mentale?

Les membres de la TCVCASL ne sont pas les seuls à se questionner sur les liens existant entre le violence et la santé mentale. Le Réseau québécois d'action pour la santé des femmes (RQASF) vient tout juste de faire paraître son rapport de recherche ayant pour titre: "Santé mentale au Québec: les organismes communautaires de femmes à la croisée des chemins" dans lequel plusieurs liens sont faits entre "santé mentale" et "violence". Isabelle Mimeault, chercheure principale de ce rapport, sera justement des nôtres mardi le 24 janvier 2012 dans le cadre de la demi-journée de réflexion "« Violence et santé mentale; Comment dépasser les limites de chaque organisme en travaillant en concertation? ».


En attendant, vous pouvez consulter la synthèse du rapport de recherche en cliquant ici.


Bonne lecture!

lundi 7 novembre 2011

L'Affaire Guy Turcotte

L'affaire Guy Turcotte a fait couler beaucoup d'encre dans les derniers mois. Cette histoire a donnée de l'ampleur à une question controversée: "Est-ce que les troubles de santé mentale peuvent jouer un rôle dans les manifestation de violence? Si oui, jusqu'où et sinon, comment l'expliquer?"

Nous avons justement lancé cette question à quatre personnes qui en discuteront lors d'un panel mercredi le 25 janvier 2012. Gageons que certainEs d'entre-eux aborderont le cas Turcotte?

D'ici là, voici deux articles qui soulèvent partiellement la question: